Stellantis : Fermetures d'usines, Carlos Tavares ne dit pas non
Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, refuse de commenter les rumeurs persistantes de fermetures d'usines potentielles dans le groupe automobile. Malgré la pression croissante des syndicats et des politiques, Tavares maintient une attitude prudente, évoquant la nécessité d'une adaptation continue face aux défis du marché.
Face à une transition vers l'électrification et la digitalisation, le groupe automobile Stellantis se retrouve face à un choix crucial : s'adapter ou disparaître. La pression sur les marges est intense, et les usines à faibles volumes et aux technologies obsolètes sont particulièrement vulnérables.
Les syndicats craignent que des sites de production en Europe et en Amérique du Nord ne soient sacrifiés au nom de la rentabilité. Ils pointent du doigt la stratégie de Stellantis qui privilégie les véhicules électriques, alors que certains sites se spécialisent encore dans la production de modèles thermiques.
Pour Carlos Tavares, l'heure est à la restructuration et à l'optimisation. Il refuse de confirmer ou d'infirmer les rumeurs de fermeture, se contentant de rappeler la nécessité d'une adaptation continue face aux changements du marché.
"Nous devons être agiles et réactifs face aux nouvelles technologies et aux attentes des consommateurs," a-t-il déclaré lors d'une récente conférence.
La question de l'avenir des usines Stellantis reste donc ouverte. L'entreprise est sous pression pour prendre des décisions difficiles, tout en cherchant à garantir son avenir dans un marché automobile en pleine mutation.
Des discussions et des négociations avec les syndicats et les gouvernements sont en cours. Le destin des usines et des employés de Stellantis se jouera dans les mois à venir.