Laure Manaudou : Secte ou bien-être ? L'ombre du doute plane sur l'ancienne championne
L'ancienne championne olympique de natation Laure Manaudou a fait parler d'elle récemment en s'impliquant dans la méthode "Bien-être et Performance" de la société "7e Sens". Cette association, dirigée par le controversé Philippe Lubert, propose des stages et des formations aux techniques de développement personnel, soulevant des interrogations sur sa nature réelle : secte ou simple méthode de bien-être ?
L'histoire de Laure Manaudou est marquée par son ascension fulgurante vers le sommet du sport de haut niveau, suivie d'une retraite prématurée et d'une période de remise en question personnelle. C'est dans ce contexte qu'elle a rencontré Philippe Lubert, fondateur de "7e Sens". Ce dernier propose un programme basé sur des techniques de respiration, de visualisation et de développement personnel, censées permettre d'atteindre un "bien-être optimal" et d'améliorer la performance dans tous les domaines de la vie.
Des témoignages contradictoires
Sur les réseaux sociaux, des anciens participants aux stages de "7e Sens" se partagent en deux camps. Certains louent les bienfaits de la méthode, décrivant un sentiment de libération et d'épanouissement personnel. D'autres, au contraire, évoquent des pratiques sectaires, des pressions psychologiques et un contrôle excessif sur la vie des participants.
La ligne de mire : les accusations de dérives sectaires
Les critiques les plus virulentes pointent du doigt la nature même de "7e Sens". On accuse Philippe Lubert d'exercer un véritable contrôle sur ses disciples, de les isoler de leur entourage et de les amener à se soumettre à sa volonté. Des témoignages parlent de "lavage de cerveau", de "manipulations psychologiques" et de "pressions pour s'engager financièrement".
Une enquête ouverte
Face à ces accusations, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "abus de faiblesse" et "escroquerie". L'association "7e Sens" se défend en assurant que sa méthode est une simple technique de développement personnel, sans connotation sectaire.
Le cas de Laure Manaudou
Le cas de Laure Manaudou est particulièrement intéressant. Son image d'ancienne championne, connue pour son professionnalisme et son intégrité, donne une certaine crédibilité à l'association "7e Sens". Cependant, il est difficile de savoir si elle est réellement convaincue de la méthode ou si elle est simplement une victime du charisme de Philippe Lubert.
Conclusion
La question de savoir si "7e Sens" est une secte ou une simple méthode de bien-être reste posée. L'enquête en cours permettra peut-être de faire la lumière sur les accusations de dérives sectaires. En attendant, il est important de rester prudent face aux promesses de bonheur et de performance qui peuvent parfois cacher des intentions moins nobles.
